Epamprage, ébourgeonnage, dédoublage : comment procéder ?

DSC_8492Voici les recommandations collectées par Bernard. Travaillez par équipe de deux, être prudent avec le sécateur, vérifier deux fois avant de couper, ne pas hésiter à demander un conseil. (Joseph devrait vous inspirer…)
Sauf pour quelques pieds, la vigne de Genval est taillée en Cordon de Royat.

Tous les ceps, sur une même ligne n’ont pas le même âge. (Adaptation de l’action)

En premier: l’épamprage
Enlever avec le doigt les pousses qui apparaissent sur le vieux bois, en général sur le pied de vigne.

Ensuite: l’ébourgeonnage et le dédoublage : un même objectif, éviter les entassements
Avec le doigt ou avec le sécateur.
1. Repérer le rachet, rameau de réserve, situé normalement au haut du pied de vigne.
Il ne doit être constitué que d’un rameau. S’il comporte plusieurs, il ne faut conserver que celui
– dont le départ est le plus proche du pied,
-qui est le plus vigoureux,
-qui présente la meilleure verticalité.
Choix parfois difficile.  En cas de doute demander conseil.

2. Dénombrer le nombre de coursons. Il ne faut en laisser que quatre ou cinq.
-Laisser les deux rameaux sur chaque courson. S’il en a plus, conserver les plus vigoureux, verticaux et les plus proches de la charpentière. (Choix difficile…)
-Couper les rameaux « non coursons » dont le départ est situé sous la charpentière ou qui sont très obliques.
-Couper les rameaux « non courson » trop proche d’un courson.
-Couper les éventuels coursons excédentaires.
!!! L’ensemble doit être aéré, ne pas présenter d’entassement des rameaux.

3. Couper l’extrémité de la charpentière.
(Risque d’entassement avec le cep voisin)

Ensuite : éliminer du doigt les « gourmands ».

Enfin : vérifier le bon palissage : veillez à ce que le haut des rameaux soit placés entre les deux fils ou attachés par des liens souples noirs ou verts.

Suggestion : une ou deux personnes peuvent vérifier si tous les « gourmands » ont bien été enlevés et que le palissage est correct.

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