Geneviève Damas, marraine littéraire du vignoble de Genval 2020, est venue ce dimanche pour rencontrer le public et donner son nom à un pied de vigne, un événement fort attendu. La météo un rien chagrine n’a pas refroidi les participants. Comme le dit (presque) le dicton, marrainage pluvieux, marrainage heureux !
Depuis ce samedi 8 mai, les événements culturels peuvent reprendre en extérieur. Au vignoble de Genval, on n’a pas attendu longtemps pour relancer les activités. Le public avait rendez-vous à midi pour le marrainage du vignoble 2020. L’événement avait dû être reporté l’an dernier, en raison de la situation sanitaire.
Ce dimanche, le marrainage pouvait enfin se tenir. Il y avait toutefois des précautions à respecter: port du masque quand on circulait dans le vignoble, inscription pour ne pas dépasser la jauge de 50 personnes maximum. Elle fut vite atteinte dans les réservations: l’événement affichait complet. Quel plaisir de se retrouver et de partager un verre, assis au bas du vignoble! Quel bonheur de partager une page de culture un moment de littérature!
Geneviève Damas, arrivée un peu plus tôt que la rencontre, avait choisi un beau cep à marrainer: les premières feuilles sont apparues et l’on devine déjà les futures grappes. Après un mot d’introduction de la Première échevine, en charge notamment de la culture, Sylvie Van den Eynde-Cayphas, la rencontre littéraire a commencé au bas du domaine. Assise sur un banc, Geneviève Damas a échangé avec David Courier, journaliste culturel à BX1, avant de répondre aux questions du public.


La romancière et comédienne a évoqué son parcours littéraire, entamé en 2011 par “Si tu passes la rivière” qui lui valut le prix Rossel, jusqu’à la parution de “Jacky”, son dernier opus paru dans la prestigieuse collection blanche de Gallimard. Geneviève Damas a abordé les thèmes qui lui sont chers, celui de la migration, des différences culturelles, ce qui nous divise, ce qui nous rapproche. Des thèmes en plein dans l’actualité, au coeur de ses oeuvres.
Le public était passionné. Il avait bien du mérite, ainsi que Geneviève Damas et David Courier: s’il faisait très chaud, le ciel a écrit tous les temps en deux heures: tantôt ciel bleu, tantôt ciel sombre. Et parfois les nuages s’épanchaient sur le domaine. Le plaisir d’être là ensemble était plus grand que la recherche du confort. Certains se sont réfugiés près de la remise, d’autres sous un parapluie… ou sous une chaise. Le flegme était de rigueur.



Profitant d’une filtration du vin, ce week-end, Luc, notre maître de chai, avait préparé une bonne surprise, le premier flacon du millésime 2020 pour Geneviève Damas. Monik Myle, auteure de la superbe illustration de cette cuvée, était aussi présente pour rencontrer la marraine de cette édition.
L’événement était organisé avec la complicité de nos amies et amis du Centre culturel de Rixensart et de la bibliothèque communale. Il signe la relance du calendrier culturel et le redémarrage des activités. On peut enfin trinquer ensemble !
L’album-photo du marrainage (photos Paola Connor – Nicolas Vuille):










































































































