Ce dimanche 30 septembre, le vignoble de Genval s’est mis sur son trente-et-un pour accueillir les parrains et marraines des pieds de vigne. Près de 200 personnes ont pu découvrir le cep portant leur nom, mais aussi mieux connaître le cépage planté, le Solaris servi pour l’apéro.
Les parrains et marraines sont venus en nombre au vignoble de Genval. A l’accueil, Luc jouait les stewards, comme un jour de grand départ à l’aéroport. « Pour le pied de vigne 345, c’est le gate H ». Un tableau permet de repérer dans quel rang est planté chaque pied de vigne, chaque rang étant nommé par une lettre.Les visiteurs baguenaudent sur le domaine, serpentent entre les lignes, les enfants s’y perdent avec plaisir, dépassés par les sarments qui ploient.
Il y a de la curiosité – tiens, quels sont les noms aux alentours; on retrouve des noms familiers, des voisins, des personnalités de la commune. Il y a parfois de l’envie ou de la fierté – tels ces enfants qui comparent la taille de « leur » pied, la plus jeune arborant le plus majestueux. Certains pieds sont plus au soleil, d’autres plus à l’ombre. Tous forment le domaine du Beau Site !
Certains parrains, heureusement très peu, ont eu la surprise de découvrir un vide sidéral à hauteur de leur numéro : deux pieds ont été enlevés au printemps. Ils n’avaient pas résisté à l’hiver. Pas de souci : les ceps seront remplacés fin octobre, début novembre, au moment le plus opportun pour la plantation, celui où le nouveau rang de vigne sera aussi planté le long du mur côté est. On avait l’alphabet presque complet avec les lignes A à Y. Il manquait le Z. Le compte sera bientôt bon.
Ce dimanche, le vignoble ressemblait au carrefour des Trois Colonnes à l’heure de pointe. C’était la cohue. On n’oserait dire les bouchons, vu l’allure où ceux-ci furent débouchés à l’heure de l’apéro. Vers 11h30, le signal fut donné. Chacun put goûter le Solaris produit par le Ry d’Argent, soit le même cépage qu’à Genval. Le vin fait l’unanimité. Si l’on parvient à atteindre la même qualité, cela promet de belles festivités au vignoble.
Les plats apportés permirent de se restaurer sans façon, dans une atmosphère de guinguette que l’accordéon de Jean-Pierre venait renforcer. La convivialité était comme d’habitude au rendez-vous, comme le soleil. Le domaine du Beau Site ne porte-t-il pas bien son nom ?