Ce dimanche 24 juillet, la matinée de travail a été quelque peu écourtée, tant le soleil tapait dur. Les bénévoles ont trouvé un point d’ombre pour partager l’apéro.

Les bénévoles ont fort à faire durant l’été au vignoble: chasser les gourmands et palisser la vigne. Avec cette météo estivale, le Solaris s’en donne à cœur joie et s’avère particulièrement volubile. On a l’impression qu’il pousse à vue d’œil. Les vignerons ont affronté un soleil implacable, au point que le chapeau était plus indispensable que le sécateur ! Ils ont poursuivi la chasse aux gourmands, la coupe de grappes excédentaires (au-delà de 2 par sarment) et l’écimage.

Fait nouveau, des raisins noircis et desséchés sont observés sur certaines grappes. Après plusieurs échanges, la conclusion est tirée : c’est le soleil intense des derniers jours qui a frappé les grappes exposées. Même constat sur d’autres vignobles, dont Villers-la-Vigne qui prononcera le nom savant « échaudement ». Sans aucune gravité à ce stade, il ne s’agit pas de maladie.

D’habitude, la matinée de travail s’achève vers midi. Mais là, avec le soleil plombant, il était temps de se désaltérer et de trouver un coin d’ombre. Un quart d’heure avant la fin, la cloche a sonné, anticipant l’heure de l’apéro. Il y avait du Pinot grigio, du Bordeaux clairet, mais aussi beaucoup d’eau. Il faisait vraiment soif. Les bénévoles ont savouré ce moment, à l’ombre des arbres.