Le romancier Giuseppe Santoliquido a rencontré un public chaleureux et conquis lors du parrainage littéraire du vignoble de Genval, ce dimanche 22 mai. Un événement champêtre, au milieu des rangs de vignes, organisé avec la complicité du Centre culturel et des Bibliothèques communales de Rixensart

Le soleil était au beau fixe, quasi méditerranéen, pour accueillir Giuseppe Santoliquido, ce dimanche en fin de matinée. L’écrivain, parrain littéraire du jour, prend la suite d’une belle lignée, après Vincent Engel (millésime 2013), Caroline Lamarche (2014), Bernard Tirtiaux (2015), Jean-Baptiste Baronian (2016), Francis Dannemark et Véronique Biefnot (2017), Xavier Deutsch (2018), Myriam Leroy (2019) et Geneviève Damas (2020).
L’écrivain n’a pas mis longtemps à sélectionner le pied de vigne qui portera son nom: il a sélectionné celui juste à côté du cep de Vincent Engel, notre premier parrain littéraire. Et ce n’est pas le fruit d’un hasard: il lui est reconnaissant de lui avoir mis deux fois le pied à l’étrier, d’abord pour la rédaction d’articles, puis lors de l’écriture de son premier roman, “L’Audition du docteur Fernando Gasparri”.



Giuseppe Santoliquido a également découvert l’étiquette du 2021, recevant un flacon de cette cuvée tout juste mise en bouteille. Ce n’est pas n’importe quel millésime: il célèbre les 10 ans de création du vignoble (la plantation remonte à avril 2011). Pascal Vincke, alias Bobilus, a dessiné la contre-étiquette où il a représenté Joseph Mazy, notre premier maître de culture.
Après avoir goûté un verre de Solaris, le public a pris place au bas du domaine pour la rencontre littéraire, second chapitre de l’événement. Elle a été animée avec beaucoup de talent par David Courier, journaliste culturel à BX1. L’écrivain belge évoque ses origines italiennes et décrit cette région des Pouilles où il a situé son dernier livre, “L’été sans retour”, un roman haletant dont la trame de fond repose sur un faits divers qui avait fortement secoué la Péninsule.

Giuseppe Santoliquido a décrit son parcours de vie pour le moins étonnant. L’homme qui aurait pu travailler dans la concession automobile a choisi de suivre des études en sciences politiques à 24 ans. Il s’est forgé un parcours universitaire. Il a aiguisé sa plume comme chroniqueur et essayiste, avant de l’affûter sur la fiction. Il a publié quatre romans, dont le dernier “L’été sans retour” a été publié chez Gallimard. Le public est passionné par l’homme et son parcours, séduit par sa simplicité et son accessibilité.

Le troisième chapitre de ce parrainage littéraire s’écrit au bar, installé à l’ombre de la gloriette. Les convives avaient apporté à boire et à manger, en mode auberge espagnole, pour un apéro dînatoire, convivial à l’image du vignoble. Giuseppe Santoliquido a pu en savourer l’esprit, mais aussi le fruit, à savoir le Villa Beau-Site, ce vin blanc qui portera son nom pour le millésime 2021.

Les photos de l’événement:


































































