un vignoble de quartier à Genval
Ce samedi 12 septembre, le vignoble a connu ses troisièmes vraies vendanges. L’été a été fort généreux en soleil et le cru s’avère excellent: le raisin est délicieux, bien sucré. Les cuves tout fraîchement livrées ont servi pour la première fois. Et le résultat est encore meilleur qu’espéré.
Les vendanges avaient été décalées du 5 au 12 septembre en raison d’une météo particulièrement pluvieuse, la semaine précédente. On attendait une journée à nouveau mouillée ce samedi 12 septembre. Vers 9h, au moment d’entamer la récolte, quelques rayons de soleil sont venus pourtant trancher le ciel bas et sombre. Et ce fut de bonne augure pour la suite.
Les vendangeurs étaient venus en nombre, jeunes et moins jeunes, armés d’un sécateur et d’un panier pour recueillir la précieuse récolte. Il fallait d’abord lever les filets bleus emballant les pieds de vigne tel un emballage cadeau. En-dessous, les grappes attendaient d’être cueillies, bien mûres, superbement dorées.
Dans le même temps, l’équipe vinification avait préparé le matériel dans les caves du Beau Site où le chai commence à prendre forme, à commencer par la nouvelle presse et les deux premières cuves. Tout avait été nettoyé à fond: on ne lésine pas sur les précautions sanitaires. Des tables ont été disposées dans la grande salle de travail, prêtes à accueillir les bénévoles en charge du tri. Le bal des panier s’est mis en place.
Les bénévoles avaient pour mission d’enlever les grains de raisin gâtés, d’écarter les grappes trop abîmées ou encore d’expulser les petits insectes qui avaient élu domicile dans nos vignes: ce sont des dizaines de coccinelles qui ont été ainsi sauvées, signe aussi de la bonne santé du vignoble. Il n’y a pas de pesticide ici!
Le bal des ciseaux a duré des heures, dans une ambiance plutôt conviviale. Et parfois bruyante quand on manipulait la presse. Les crans hoquetent, le métal grince. On se croirait dans un univers ferroviaire. Luc calme le jeu: rien ne presse. Il faut laisser le jus couler.
De temps à autre, le travail s’arrête, quand tout le monde veut voir le moût, pour observer le précieux jus de raisin s’écouler ou mieux encore pour le goûter. Et les avis sont unanimes: c’est délicieux. On n’ose encore imaginer ce que cela donnera après fermentation, mais le maître de chai est confiant: cela devrait être un excellent cru.
Une équipe de RTL était présente, ce samedi matin, pour suivre les opérations, des vignes jusqu’au chai – le reportage est passé aux JT de 13h et de 19h. Vers 11h, tout le raisin avait été cueilli. Couper, c’est facile. Après, il faut trier et puis presser.
Dans les rangs de vigne, on ne chômait pas. Pendant que le chai tournait à plein régime, une petite équipe de vignerons s’est chargée de replier soigneusement tous les filets: les tendre, les replier avec précaution, les étiqueter afin de pouvoir identifier aisément sur quel rang les fixer l’an prochain.
Les bénévoles ont fait un petit arrêt à midi, question de reprendre des forces. Et puis ils ont courageusement poursuivi la vinification jusqu’à la dernière caisse de Solaris. Vers 15h30, tout avait été pressé. Et le résultat est plus heureux encore qu’espéré, puisqu’une cuve de 200 litres a été remplie.
Les vendanges n’étaient pas totalement achevées. Il fallait après tout ranger. Quelques bénévoles sont encore venus, dimanche matin, pour parachever le travail. La cellule vinification ne manquera pas de suivre avec beaucoup d’attention l’évolution du précieux nectar.
Les vendanges n’ont pas échappé à l’oeil du photographe. Voici la récolte des images prises par Pierre Gheux:
Les vendanges j’adore. C’est le moment que j »aime le plus dans l’opération de fabrication du vin. Bien sur j’adore goutter le précieux liquide.