Ce dimanche 8 mai, lors de la 8e matinée de travail au vignoble de Genval, les bénévoles ont chassé les pampres et paillé le sol au pied de la vigne.

Épamprer forme un joli mot de la langue française. Il s’agit de retirer les pampres, soit les petits bourgeons qui poussent à la base du pied de vigne. Il ne faut pas épuiser la plante et que ces pampres se transforment en sarments. On les fait sauter aisément d’une pichenette du doigt. Il faut juste être attentif à ne pas en laisser derrière soi.

Dans le même temps, plusieurs bénévoles sont repassés entre les rangs de vigne pour ajouter de la paille là où il en manquait. Les semaines précédentes, les vignerons ont travaillé le sol au pied des ceps, écartant la végétation concurrente. L’apport de paille est destiné à protéger la terre du dessèchement.

Il y en avait vraiment pour tous les goûts, ce dimanche: on pouvait aussi travailler plus en altitude. Il fallait desserrer tous les liens encore présents sur les fils, à dégager avant le futur palissage. Cela permet de récupérer des liens qui pourront encore servir.

La concurrence était rude avec la fête des mères, ce dimanche. Nous étions un peu moins nombreux que d’habitude, mais cela n’a pas empêché les bénévoles de partager l’apéro à l’heure dite.


















